Les principes de l’être : fondations d’une vie alignée

Publié le 11 avril 2025 à 16:47

Dans un monde qui valorise l’apparence plus que l’essence, il est vital, plus que jamais, de revenir aux principes fondamentaux de l’être. Ces piliers, que je transmets depuis des années à travers mes soins, mes enseignements et mes écrits, ne sont pas des idéaux abstraits, ils sont des engagements profonds, vivants, vibrants.

Ils sont les fondations d’une vie incarnée, consciente, compatissante et profondément libre.

L’intégrité, c’est l’union sacrée entre ce que je pense, ce que je ressens, ce que je dis et ce que je fais. Être intègre, c’est refuser la compromission, même subtile, surtout celle qui trahit l’âme. C’est marcher dans sa vérité, même si le chemin est plus rude.

Mais cette vérité n’est jamais une arme : elle est habitée de compréhension. L’intégrité véritable ne juge pas l’autre, elle comprend que chacun est sur un chemin unique, avec ses voiles, ses blessures, ses lenteurs. Ainsi, elle ne devient pas dureté, mais présence pleine de conscience et d’humanité.

L’authenticité naît de cette rencontre honnête avec soi. Ce n’est pas être parfait, c’est être vrai. C’est dire oui quand l’âme dit oui, et non quand le cœur dit non. C’est cesser de se déguiser pour convenir, cesser de se brimer pour être accepté.

Et dans cette nudité intérieure, naît la compassion : une tendresse envers soi-même, envers nos contradictions, nos failles, nos chutes. L’authenticité n’est pas une conquête de l’égo, elle est une offrande à la vérité du cœur. Et elle nous ouvre à l’authenticité de l’autre, sans masque ni défense.

Le respect, c’est la reconnaissance du Vivant dans toutes ses expressions. Ce n’est pas seulement respecter l’autre humain dans ses différences, ses choix, ses blessures ou ses silences. C’est honorer toute la vie : l’animal, le végétal, le minéral, la Terre qui nous porte, l’eau qui nous purifie, le feu qui nous transforme, l’air qui nous relie, et même les étoiles, les planètes, les forces invisibles qui composent l’univers.

Le respect véritable naît d’une empathie profonde : je sens la présence de l’autre en moi, même s’il est différent, même s’il est silencieux, même s’il est arbre, pierre ou nuage. Respecter, c’est comprendre que nous ne sommes pas séparés, que tout ce qui existe porte une intelligence, une mémoire, une vibration. Et cela commence par se respecter soi-même, avec douceur et courage.

La responsabilité n’est pas une charge, c’est une puissance intérieure. C’est cesser d’accuser le monde, les autres ou le passé. C’est reconnaître que je suis le seul garant de ma manière de réagir, de parler, de créer. Ce n’est pas de ma faute si l’autre blesse, mais c’est ma responsabilité de ne pas nourrir la blessure en retour.

Être responsable, c’est comprendre les mécanismes, en soi et chez l’autre. C’est développer une vision claire et bienveillante de ce qui nous pousse, de ce qui nous freine, de ce qui nous réveille ou nous endort. C’est oser l’empathie, même dans le conflit, et choisir de créer du sens plutôt que de perpétuer l’inconscience.

Se tenir pour soi, enfin, c’est peut-être le plus difficile, et en même temps le plus essentiel. Cela signifie : ne plus s’abandonner. Ne plus se renier pour être aimé. Ne plus se trahir dans l’espoir d’un regard ou d’une approbation.

C’est s’aimer. Non pas d’un amour conditionné ou narcissique, mais d’un amour profond, enraciné, sacré. Un amour qui dit : je suis assez, tel que je suis, ici et maintenant.

Se tenir pour soi, c’est poser les bras autour de son enfant intérieur et lui murmurer : je ne te quitterai plus. C’est se réconcilier avec ses ombres, honorer ses blessures, et marcher avec elles, non contre elles.

Mais au-delà, se tenir pour soi, c’est aussi se tenir pour tous. Car chaque fois qu’un être humain s’élève dans la dignité de son propre amour, il redonne espoir au monde. Chaque fois qu’une femme, qu’un homme, se choisit sans honte, sans fuite, sans masques, il ou elle devient un phare.

Un rappel que l’on peut vivre debout, relié, vibrant. Un rappel que s’aimer, c’est ouvrir la voie à une humanité qui s’aime aussi.

Ces cinq principes ne sont pas des règles, ce sont des invitations. Des rappels. Des boussoles intérieures.

Et si notre humanité retrouvait ces piliers, si chaque femme et chaque homme s’engageait à les incarner avec conscience, empathie, et amour… que resterait-il des conflits, des injustices, des trahisons, de la haine ?

Il resterait… l’essentiel : une humanité en paix avec elle-même, avec la Terre, et avec les étoiles.

Et vous, aujourd’hui… avez-vous marché dans vos principes, ou les avez-vous laissés au vestiaire de la peur ?

 

Giulio Fioravanti

Cherchant et explorant de la Vie

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