Le verbe et l’ombre : au cœur du contrôle invisible

Publié le 11 avril 2025 à 16:49

Il ne s’agit plus de savoir s’il existe une volonté de contrôler les peuples.
La vraie question est : à quel point cette volonté est ancienne, subtile, et intégrée à la structure même de notre réalité.

Car ce n’est pas d’une dictature que nous souffrons.
C’est d’un tissage occulte, patiemment filé, dans les interstices de la conscience humaine.
Un tissage qui ne se voit pas avec les yeux, mais qui parle dans notre propre voix intérieure.

Ce que beaucoup appellent aujourd’hui le "complot", la "manipulation", la "gouvernance invisible", n’est que la surface agitée d’un abîme plus ancien.
Un abîme où se débattent des forces pré-humaines, supra-humaines, et parfois infra-humaines, que les Anciens avaient nommées par prudence :
Archontes, Asuras, Egregores, Seigneurs de l’Astral, ou tout simplement l’Ombre.

Non, ces forces ne complotent pas dans des salles secrètes.
Elles inspirent, elles infiltrent, elles se nourrissent.
Elles savent que le libre arbitre apparent de l’homme est plus puissant, plus durable…
qu’un fouet.

Alors elles éduquent.
Elles programment.
Elles soufflent des idées qu’on croit être nôtres.
Elles créent des désirs qui nous paraissent naturels.
Elles formatent des besoins jusqu’à rendre le mensonge plus confortable que la vérité.

Il ne s’agit pas d’un gouvernement mondial.
Il s’agit d’un asservissement vibratoire.

Chaque système mis en place — qu’il soit éducatif, religieux, économique, numérique — est un vecteur d’oubli.
Un oubli de notre nature cosmique, souveraine, créatrice.

Chaque mot vidé de sa magie.
Chaque pensée déconnectée de sa source.
Chaque peur utilisée comme une ancre pour fixer l’âme dans la matière dense.

Voilà leur œuvre.
Et nous y avons contribué.

C’est pourquoi René Guénon parlait de la contre-initiation :
un processus où le sacré est retourné comme une peau morte, où la lumière est mimée par les ténèbres,
où l’homme croit prier le Divin… alors qu’il alimente les egregores qui le vampirisent.

Julius Evola le savait :
le monde moderne n’est pas qu’un accident.
C’est une civilisation désacralisée, une terre désenchantée, où l’Ordre cosmique a été inversé.
Une matrice où ce qui est en bas veut dominer ce qui est en haut.

Et pendant ce temps,
Franz Bardon décrivait les hiérarchies occultes, les batailles silencieuses dans les sphères invisibles.
Des cercles d’initiés oeuvrant pour libérer, et d’autres pour enchaîner l’âme au nom d’un pouvoir toujours plus subtil.

Et Rudolf Steiner, lucide et seul dans son temps, annonçait l’ère ahrimanienne :
celle où l’intelligence artificielle, la pensée mécaniste, et le confort mental remplaceraient la Présence.

Il voyait déjà venir un homme nouveau,
sans centre, sans silence, sans verticalité.
Un homme numérisé, pacifié, désensibilisé…
programmé pour se croire libre tout en vivant dans un rêve d’autrui.

Même David Icke, souvent caricaturé, dit une chose essentielle :
notre perception est la prison.
Nous ne sommes pas enfermés dans un monde, mais dans un mode de voir.

Et ce mode de voir est structuré par une onde, un code, un champ.

Oui, la grille est mentale, émotionnelle, vibratoire.
Et elle se renforce chaque fois que nous consommons un rêve qu’on nous a soufflé.
Chaque fois que nous abdiquons notre discernement pour une "vérité consensuelle".
Chaque fois que nous nous détournons de la voix profonde, qui, elle, ne crie jamais.

Alors, il ne s’agit pas d’accuser.
Il s’agit de se rappeler.

Se rappeler que les forces de contrôle ne sont pas en guerre contre nous.
Elles se nourrissent simplement de notre inconscience,
comme des champignons poussent dans l’obscurité.

Se rappeler que la seule véritable rébellion,
ce n’est pas de renverser les institutions,
mais de réintégrer la souveraineté de l’Être.

Pas l’ego spirituel.
Pas le désir d’être "éveillé" avant les autres.
Mais la Présence nue, incandescente,
qui ne s’incline devant aucune autorité extérieure,
et qui reconnaît en silence le feu de l’origine.

Nous sommes des âmes piégées dans un théâtre d’ombres.
Mais nous avons, en nous, le verbe originel,
celui qui crée, qui guérit, qui rétablit l’ordre juste.

C’est par le feu de la conscience,
le discernement,
le refus de céder à la peur,
et l’engagement à vivre depuis le noyau de l’être,
que nous retrouvons la clef.

Pas pour fuir ce monde,
mais pour y planter une nouvelle graine de réalité.

Voilà le véritable acte de résistance :
vivre en vérité dans un monde bâti sur le mensonge.
Sans haine.
Sans dogme.
Mais avec un feu dans les yeux
et une étoile au fond du cœur.

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