La souffrance : une réalité universelle

Publié le 21 mai 2024 à 07:27

Avez-vous déjà réfléchi à la souffrance au-delà de votre propre expérience ?

Vous est-il arrivé de vous concentrer uniquement sur les injustices, les guerres, et les épreuves individuelles ?

Avez-vous déjà pensé à la douleur des animaux et des plantes ?

Lorsqu'on parle de souffrance, notre pensée se tourne souvent vers la douleur humaine, qu'elle soit physique ou morale. Nous oublions souvent de considérer la souffrance des autres êtres vivants qui partagent notre planète. Cette négligence, ne l’avez-vous pas aussi remarqué, s'étend aux animaux et aux plantes, dont la douleur est habituellement ignorée ou minimisée.

En revenant du Nouveau-Brunswick, avez-vous déjà remarqué le nombre d'animaux écrasés le long des routes, victimes de collisions avec des voitures et des camions ? Avez-vous déjà vu ces camions remplis de cochons, entassés les uns sur les autres, leurs peaux visiblement coincées contre les parois d’aération ? Ces images m'ont bouleversé et ont soulevé en moi une question fondamentale :

Ces animaux sont-ils conscients de ce qui leur arrive ?

Les émotions animales : une réalité souvent ignorée

Les vidéos montrant le comportement des animaux révèlent-elles une gentillesse, une conscience et des émotions qui nous touchent profondément ?

Qui n'a pas été ému en voyant un chien accueillir joyeusement son maître après une longue absence, ou un animal prenant soin d'un nouveau-né avec une délicatesse infinie ?

Ces scènes ne nous rappellent-elles pas que les animaux éprouvent des émotions et, sans doute, des sentiments similaires aux nôtres ?

Pensez-vous que nous leur accordons trop peu d'importance ?

Un simple regard sur des photos d'animaux effrayés ou conduits à l'abattoir ne suffit-il pas pour percevoir leur peur et leur souffrance ? Pourtant, nous continuons à ignorer ces réalités.

Un simple regard sur des photos d'animaux effrayés ou conduits à l'abattoir ne suffit-il pas pour percevoir leur peur et leur souffrance ? Pourtant, nous continuons à ignorer ces réalités.

Parlez-vous souvent d'énergie, mais êtes-vous si arrogants pour croire que seule l'énergie humaine existe ?

Pourquoi ignorerions-nous les énergies animales et végétales qui influencent notre état et l'avenir de notre planète ?

La conscience végétale : une présence invisible mais réelle

 

Les plantes, bien qu'immobiles, possèdent-elles une forme de conscience et une capacité de communication qui nous échappent souvent ?

Saviez-vous qu'elles émettent des phéromones, perçoivent leur environnement et réagissent à différents stimuli ? Des études montrent que les plantes reconnaissent leurs bienfaiteurs et peuvent émettre des signaux chimiques pour indiquer leur présence ou leur besoin. Cette communication invisible, cependant bien présente, n'est-elle pas un témoignage de l'intelligence et de la sensibilité végétale ?

L'énergie spirituelle : une source partagée

 

Il n'y a pas que les humains qui génèrent cette énergie dite spirituelle, n'est-ce pas ?

Les animaux et les plantes, en vivant et en interagissant avec leur environnement, ne contribuent-ils pas également à cette énergie universelle ?

Chaque être vivant, par ses émotions, ses réactions et ses interactions, ne produit-il pas une forme d'énergie qui influence le monde qui l'entoure ?

La souffrance animale et végétale, en particulier, ne transforme-t-elle pas l'énergie environnante de manière profonde ?

Quand un animal souffre, son énergie n'émane-t-elle pas des vibrations de douleur et de peur, influençant l'atmosphère autour de lui ? De même, les plantes, lorsqu'elles sont maltraitées ou négligées, n'émettent-elles pas des signaux de détresse qui modifient subtilement l'énergie ambiante ?

Ignorer cette dimension ne revient-il pas à méconnaître une partie essentielle de l'interconnexion qui lie tous les êtres vivants ?

Lorsque vous vous promenez en forêt et ressentez un apaisement, avez-vous déjà pensé que cela pourrait être dû à l'énergie paisible émise par les végétaux ?

Cette réflexion m'a troublé, surtout en observant comment nous traitons les animaux et les plantes. Dans les rayons de boucherie, ne manquons-nous pas souvent de compassion et de gratitude pour ces êtres qui ont donné leur vie pour nous nourrir ?

L'importance de la reconnaissance et de la gratitude

 

L'humain ne s'accorde-t-il pas beaucoup trop d'importance dans son influence sur la nature, croyant être le seul à pouvoir changer les choses et à s'élever spirituellement ?

Oublions-nous que les animaux et les plantes autour de nous participent aussi à la création et possèdent peut-être une puissance plus grande que la nôtre ?

Dans les sociétés primitives, il y avait une reconnaissance différente envers les animaux chassés. Ils étaient remerciés, reconnaissant que ces vies sacrifiées permettaient leur propre survie.

Les Amérindiens, par exemple, n'adressaient-ils pas des prières pour bénir leurs repas, une pratique qui nous semble aujourd'hui dépassée, mais qui témoignait d'un profond respect pour la nature ?

Les Amérindiens adressaient notamment des prières pour bénir l'animal qu'ils avaient chassé ; une pratique qui témoigne d'un profond respect pour la nature.

La nécessité d'une réflexion profonde

 

Considérer que Dieu est l'univers tout entier, c'est reconnaître que tout ce que nous avons, nous le devons à la nature. Plutôt que de voir la nature comme un service à notre disposition, nous devrions nous considérer comme ses gardiens, avec une gratitude profonde pour tout ce qu'elle nous offre. Cette reconnaissance est essentielle. Nous devons consommer plantes, poissons et animaux avec gratitude et reconnaissance.

Les souffrances que nous créons autour de nous sont puissantes. La végétation a des millions d'années d'avance sur nous, et nous devons comprendre que tout ne nous est pas dû. Il est crucial de traiter les animaux avec compassion et conscience, en reconnaissant leur importance et leur souffrance.

Une nouvelle perspective

 

Les « neurobiologistes des plantes » avancent que les plantes possèdent de nombreuses caractéristiques mentales similaires à celles des animaux, telles que la conscience, la cognition, l'intentionnalité, les émotions et la capacité de ressentir la douleur.

Il est temps de reconnaître la souffrance animale et végétale et de comprendre que nous partageons cette planète avec eux. Nous devons repenser notre rôle et notre impact, en nous engageant à être plus conscients et reconnaissants envers tous les êtres vivants. Ensemble, en tant qu'humains, animaux et végétaux, nous avons le pouvoir de changer la planète et d'assurer un avenir harmonieux pour tous.

Un appel à la conscience collective

 

Ces pensées m'ont préoccupé durant mon voyage, et elles m'occupent encore aujourd'hui lorsque je fais mes courses et vois ces rayons remplis de viande. Les pêcheurs capturent les homards sans se soucier de leur conscience ou de leur famille, les jetant vivants dans l'eau bouillante. Je dois avouer que, même si j'ai apprécié le homard que j'ai mangé, je me suis senti petit face à mon ignorance et mon inaction, me comportant comme les autres.

Peut-être que certains d'entre vous ne seront pas d'accord avec ce que j'écris, ou peut-être que cela fera réfléchir d'autres. Mais, il est crucial de penser globalement, de remettre en question notre perception du monde, notre ignorance, notre humilité, notre orgueil et notre vanité, au risque de disparaître.

« La véritable conscience s'éveille lorsque nous reconnaissons la souffrance partagée par tous les êtres vivants. Chaque émotion, chaque vibration émise par les animaux et les plantes contribue à l'énergie universelle. Respecter cette interconnexion, c'est embrasser l'harmonie de la vie et notre responsabilité comme gardiens de ce monde. »

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